Premier cours

15/11/2012 18:22

Histoire du théâtre

cours n°1

 

Les théâtres de l'époque de Sophocle ne sont pas parvenu jusqu'à nous.

Aucun vestiges de ces premiers théâtres destinés aux concours de tragédie pour la simple raison que ces premiers théâtres étaient en bois. On distinguais bien ceux construits en -538.

Seulement au 5 eme siècle avant J-C dans lequel on ne peu rattacher que 4 des auteurs, les plus jeunes : Euripide et Aristote. On voit apparaître les premiers théâtres construits en pierre, qui vont représenter l'âge d'or du théâtre grec antique et la forme caractéristique de ce modèle à son apogée.

Il est intéressant de souligner à ce niveau là que l'architecture et l'institution théâtrale dans sa forme la plus achevée sont postérieurs à la naissance d'une dramaturgie. Ce qui préside donc au modèle en question, c'est bien l'invention de l'écriture théâtrale pour laquelle on va concevoir un lieu qui soit pleinement à son service. Ils sont dévoués à la dramaturgie.

 

°Skene

La skene qui n'était au sixième siècle une simple tente ou baraque en bois, devient un édifice monumentale au cinquième siècle. C'est la période Hellénistique.

Façade d'au moins deux étages, une maison des acteurs dans le sens où elle sert de coulisse pour les changements de costumes et éléments de machineries.

 

Mais à part cette fonction, la skene est devenue un élément décoratif très important donc la grandeur, les ornementations, vont faire référence à un lieu récurent de la tragédie. Un lieu de la fiction que l'on retrouve dans toute les tragédies : le palais des Dieux, l'Olympe, que les palais humain, des demi-dieux... Et elle figure ce lieu par conventions sans qu'il n'y ai besoin de changement de décors en constituant un décors permanent.

C'est ainsi que dans les formes multiples des mises en scènes de cette période, on aura une utilisation complète de la skene non seulement comme façade et décors de fond derrière les acteur, également zone de hors champs quand ils disparaissent derrière les trois portes pour sortir de la zone de jeu et on trouvera même des représentations au niveau du toit de la skene sur lequel apparaîtrons des dieux ou des machines faisant référence à des actions divines. Premiers effets de machineries par des apparitions en hauteur.

 

Parodoi → les deux entrées latérales sur lequel les spectateurs entrent. Ils passent par là pour s'installer dans les gradins. Le chœur pénètre aussi sur l'orkestra par le parodoi. Le chœur sont des acteurs au sens large du terme, puisqu'ils vont participer à l’œuvre avec un rôle essentiel. Mais ce sont des personnes de la population et non des acteurs. Ces choreutes accèdent aux dispositifs par le même passage emprunté par les spectateurs. Souligne leur représentativité dans le spectacle.

Ils représentent les citoyens. Ils entrent en dialogue avec les héros qui jouent au niveau de la skene et de l'estrade. Des acteurs professionnels pour au maximum en cette période hellénistique, 3 acteurs sur le proskenium, susceptible d'interpréter chacun 3 rôles. C'est Sophocle le premier à avoir augmenté le nombre d'acteur. Avant lui, au début des concours, il n'y avait qu'un seul interprète / acteur.

Dialogue plus complexe qui s’établit avec le chœur en notant bien que les acteurs parlent quant à eux, d'une place tout aussi spécifique que l'orkestra l'est pour les choreutes. Les acteurs sont sur une estrade de 3 mètres de haut : le proskenium.

Nette différence avec les choreutes. Différence de force, de pouvoirs. L'estrade de la skene est une aire de jeu longue et étroite, desservie par ses trois portes. Le mouvement, la danse et les chants sont réservés aux choreutes.

Le joueur de aulos qui pénètre également dans l'enceinte de l'orkestra pour rejoindre un petit hôtel avec la statue de Dionysos, placée au centre de l'orkestra → la tymele.

 

Aulos: Une flûte, instrument monodique, musique à mettre en opposition avec le terme polyphonique. Un seul son, mais particulier. Il se voyait accompagné des champs du chœur. Ou plutôt une parole déclamatoire emphatique et non basée sur une mélodie à proprement dite. Se déroule en litanie pour prendre un avantage formel plutôt que signifiant. Se chant en litanie s'associe à des danses dont la chorégraphie se fait cyclique, avec pour point de référence la tymele.

 

Les choreutes portes des masques, toges de couleur uniforme. Les masques permettent de gommer toute identification possible. Chaque individu du chœur représentant ainsi un citoyen et tous, anonyme et en même temps individu à part entière.

Le choryphe est le chef de chœur. Lui même un représentant de ces représentants de la citée. Celui qui portera la parole commune pour échanger avec les héros.

C'est à lui que répondra le héros.

 

L'architecture du théâtre antique a des ambitions d'apporter une égale qualité de vision, de réception du spectacle pour tout les spectateurs. Hors, c'est un vrai challenge compte tenue de l'envergure de ces théâtres. Jauge de 14 000 spectateurs. Les théâtres antiques du cinquième avant J-C ont pour habitude de drainer plusieurs milliers de spectateurs. C'est une moyenne. Un théâtre de bel envergure mais rien d'extraordinaire. Les plus petits (Belos) ont une jauge de 5000 spectateurs.

 

Qualité malgré cette envergure : distance très importante entre le spectateur et la skene : soixante mètres. Donc besoin de modalités de réceptions particulières.

Problème d’acoustique sur lequel les architecte réfléchirons. De plus chez les grecs c'est en plein air. Peu de son atteint le fond. Mais en grande partie ré-solutionné.

Les architectes avaient proposé un réservoir sonore. Sous la première rangée de l’amphithéâtre se trouvaient des vases d'airain créant une sorte de parabole à différents endroits de l'amphithéâtre de tel sorte que le son s'y répercute.

 

 

 

 

Désir de produire un lieu religieux et démocratique. Pour permettre le recueillement et la concentration, mise en condition des spectateurs en vue d'un spectacle qui consiste à les mettre en contact avec des représentations divines.

Et sur le plan démocratique, le théâtre antique prêtant être à la fois populaire, destiné à tous, et qui offre le même accès au spectacle quel que soit la condition sociale. Ce qui n'empêche pas que l'amphithéâtre soit décomposé, une partition de l'espace spectatoriel, en fonction du niveau social. Ils ne mélangent pas les catégories sociales.

 

Sièges d'honneur, sur la partie basse destinée aux magistrats et prêtres. Des fauteuils de pierre, individuels. Pas de bancs.

Une partie réservée aux femmes. Dans un endroit précis de l'amphithéâtre.

Les jeunes grecs ''Éphèbes'' caractérisé par leur absence de poils.

 

Les métèques étant les étrangers, non originaire de Grèce, ne sont pas accepté dans le théâtre. Ce sont généralement des esclaves.