cours numéro 4
1925 : La révolution en Russie Eisenstein
Ciné-œil qui doit être plus parfait que l’œil. Réel pris sur le vif, pas modifié par le réalisateur. Vertov est influencé par le futurisme, rejette le ciné-drame artistique, la fiction. Il considère que c'est un opium du peuple, quelque chose qui manipule le peuple. Il ne veut pas d'un cinéma qui maintienne le spectateur dans une passivité. Selon lui c'est un cinéma de qualifié bourgeois.
Sa vision du film doit être un œil qui visualise des faits, regarde objectivement. Le montage commence avant même le tournage, l'organisation du visible.
Rupture dans une apparente continuité, rappel outre qu'elle restitue, vise à rendre le spectateur actif. Faire sa propre analyse du réel. Adresse au spectateur où le film est désigné d'expérimental, autre nom du cinéma moderne.
Avertissement de Vertov aux spectateurs au moment de commencer le film : « extrait du journal de bord d'un opérateur de cinématographe, essai de diffusion cinématographique de scènes visuelles, sans recours aux intertitres (le film n'a pas d'intertitre) sans recours au scénario (le film n'a pas de scénario) sans recours au théâtre (le film n'a pas de décors, pas d'acteurs etc). Cette œuvre expérimentale a pour but de créer un langage cinématographique absolu et universel complètement libéré du langage littéraire ou théâtral. »
Début du film « l'Homme à la Caméra » 1929 Vertov.
Plan fixes, un seul travelling de deux secondes même pas. Découverte du rythme d'une ville en éveil.
Tristan Tzara