cours n°8

10/12/2012 15:46

Extrait de film

 

«Le voyeur »

Les raisons de ses actes et tout le processus qui a conduit à ses actes. Ce qui était très dérangeant pour la politique de l'époque, c'est que le personnage a été joué par un comédien très connu → Carl Boehm . Blond, physique inoffensif et très doux était associé à une idée de personne très gentille. Film de Powell. Le personnage principal souffre d'une ''maladie'', la scoptophilie pulsion morbide de voir. Obsession du personnage de filmer des femmes qu'il tue, non pas par plaisir, mais pour atteindre une image. Cette image lui échappe à chaque fois.

Mise en abîme du dispositif cinématographique. Mise en parallèle du film d'épouvante dont les ressorts sont donné immédiatement avec un ré fléchissement du dispositif cinématographique mis en abîme.

 

« Le signifiant imaginaire » de Christian Metz Objet du fétichisme, ce qui a à voir avec le technique, physique et matériel. La machine cinématographique.

 

Question de l'identification

 

Certains cinéastes ont défait l'identification, elle ne va pas de soit et certains films travaillent à mimer cette identification qui doit être associée spécifiquement au cinéma classique. Ils ont réagis à l'identification des spectateurs avec une posture où on s'immerge dans le film, complètement à l'écart du monde. Figure de Brecht qui a mené une réflexion sur le cinéma ce qui a innervé un cinéma dans lequel est questionné la place du spectateur. Déstabilisé, dérangé devant le film, renvoyé à sa place de spectateur. Obliger au spectateur qu'il regarde un film, qu'il est face à quelque chose d'artificiel, de construit, avoir une distance critique, effet de distanciation.

 

Classicisme et modernité au cinéma

 

Désigne des catégories différentes. Elle n'empêche pas de faire des hybrides mais ces deux manières sont complètement différentes. Modernité contemporain. Ce n'est pas parce que c'est ''daté'' que ce n'est plus moderne. Modernité des années 1920 ne repose pas sur la modernité des années 50 mais reposent sur des choses communes. Ses formes sont absolument diverses, principe, rapport aux spectateurs, vouloir de rompre avec une forme traditionnel qui est des fois associés au bourgeois. Le spectateur va être renvoyé à sa place de spectateur dans le cinéma moderne. La modernité va s'inscrire dans une époque et s'actualiser, mais des choses communes se retrouvent.

 

 

Classique : Correspond à des films qui vont tous avoir des caractéristiques narratives et formelles communes mais emblématisé par le cinéma hollywoodien. Ce cinéma favorise l'identification, l’application affective du spectateur, qui va se laisser aller dans un flux narratif et va oublier sa position de spectateur, confortable et régressive à la fois, la place que le metteur en scène a prévu pour lui. Désigne des films narratifs (qui racontent une histoire) selon des conventions déterminées, avec des règles qui continuent d'être enseigné et perpétué dans les livres d'écritures de scénario. Règles de la dramaturgie Aristotélicienne. Cinéma de la transparence André Bazin défend le réalisme cinématographique, l'invisibilité de la caméra en tant que processus, en tant que regard du créateur. Cinéma sans montage, fait semblant dans son espace propre qu'il n'y a pas de spectateurs, pas de personnages qui s'adressent à un spectateur. Ils se déploient dans un univers complètement autonome. Enchaînement logique, pas de problème de compréhension.

 

Moderne : cinéma dominant ou majoritaire qui s'est manifesté à chaque moment de l'histoire du cinéma, à des moments ou comme les années 20, films moderne très féconde. Rejette les formes traditionnelles, classiques... Propose des expérimentations formelles. Les réalisateurs se livrent à des recherches et parfois tendent à l'abstraction. Plus du tout dans le fait de raconter des histoires... Les frontières entre fiction et documentaires pulvérisées. Formes hybrides qui donnent des films très intéressant et troublant, très beau et émouvant pour les spectateurs. Le monde est une énigme, reste inexpliqué, qui échappe. Ouahou... Dimension réflexive forte dans ce cinéma.

 

Gros plan chez Eisenstein

 

Ce que remarque Deleuze c'est que le gros plan fait du corps un corps morcelé, en pièce détaché. Le gros plan a le pouvoir d'abstraire l'objet, quelque chose qui semble autonome et qui donne à voir une puissance d'expression , un pur affectle cuirassé potemkine » crise de l'image en mouvement, classique. Une nouvelle image va naître avec le cinéma d'après-guerre. Selon lui, cette crise de l'image mouvement/action, est expliquée par le fait qu'il n'y a pas d'action, remise en question de l'image au cinéma. Reconfiguration de ce qu'il appel le schéma sensori-moteur. Les personnages ont des réactions logique et intelligibles. Le néo-réalisme fonde la modernité, enclenche le processus de la modernité.

Du côté du cinéma moderne, la logique du mouvement. Choix esthétique assez fort, forme des figures modifiées, affectées sous l'impulsion d'une esthétique nouvelle. Production des images-temps au delà du mouvement.

Notion de durée très importante, on passe de la perception immédiate à la conscience. On passe d'un cinéma d'action à un cinéma de voyant. Images-temps, on dirait que l'action flotte dans la situation plutôt qu'elle ne l'achève ou la resserve. Dans ce cinéma, on ne reconnaît plus réellement le réel. On le voit, mais on ne le reconnaît plus. Les personnages ne réagissent pas à la situations, ils n'ont plus vraiment de prise sur le monde (Rossellini) Expérience de la conscience, de la pensée, de la mémoire. « Hiroshima mon amour » Alain Resnais 1959

 

 

Selon Deleuze, impose le rêve Américain. Confiance dans le monde tel qu'il était, une capacité de prise de l'Homme sur le monde. Auparavant, à l'époque du cinéma classique, il existait une espèce de foi dans la raison humaine, individuelle ou collective, dans l'histoire et avec la guerre, cette confiance est complètement mise à mal. Plus d'illusion, d'où la distanciation dans les films, ils vont être les témoins de ce nouveau rapport au monde, dimension réflexive.

 

Extrait n°1.- «Une femme est une femme » Godart 1961

ça ressemble à rien ! XD

Coupure du son analogique brutal.