cours n°2

Esthétique du cinéma

Proposition italienne – suite- : Physionomie donné au film en adéquation avec le sujet. La caméra ne se voit pas. Le regard qui préside à la mise en scène ne voit pas la caméra. On découvre l'homme par les yeux de la protagoniste. Travelling avant. Éclairage sur le regard du comédien. Ce qui est particulier, c'est que dans cette version italienne, l'homme est érotisé. L'acteur se dénude, il a une sensualité mit en évidence. Regard provocateur, mauvais garçon.

Proposition américaine : Vue inversée. On découvre la femme par les yeux de l'homme. Ici, c'est la femme qui est érotisé. Caractéristique souvent de pair avec un sous texte sur la personnalité de la femme. Souvent dangereuse, une femme fatale pour le héros. La pancarte « man wanted » cherche à faire un jeu de mot. On cherche un homme pour aider, ou je cherche un homme (demandé par la femme). La qualité de l'image et de l'éclairage : en extérieur, des lumières naturelles, en intérieur, lumières crues, contrastées, plus que dans la proposition italienne.

Réflexion théorique concernant le réalisme, ses paradoxes.

Le réalisme au cinéma ne s'évalue pas par rapport à la réalité même, et le réalisme. Quelque chose qui relève de l'impression. Quelque chose qui colle à la réalité, au réel. Le réalisme dans le cinéma parlant n'est pas évalué de la même manière que le cinéma muet. Lié à toute les contraintes techniques et des codes qui sont assimilés par le public. Résulte de conventions diverses et variable selon l'époque ou le pays. Exemple, le noir et blanc et la couleur on eu un effet opposé dans l'histoire du cinéma.

Premier film en couleur (le technicolor) : « Becky Sharp » 1935 Rouben Mamoulian. Les couleurs de ce film était considéré comme excessive, irréelle. La couleur a d'abords été rejetée. Au départ, les films exotiques, à costume, d'aventure... Sont les premiers à utiliser la couleur. Dimension de conte dans ces films. Genres associé à l'idée et au traitement du réalisme fort → film toujours en n/b. Le réalisme poétique dans la France avant guerre, et le néo-réalisme italien avant et après guerre. Réalisme stylisé avec une approche poétique, moins crue et directe que le réel.

« quai des brumes » (1938) « Le jour se lève » (1939) Marcel Carné.

Eastmancolor → Procédé de cinématographie en couleurs, créé en 1950 par la société Eastman Kodak et permettant l'obtention de copies d'exploitation.

Stylisation du réel. « Dead Man » J. Jarmush (1995)

« casque d'or » J. Becker (1952)

P. Lhowne chef opérateur très célèbre → « la maman et la putain » jean eustache

La couleur peu s'accorder au réalisme, à la volonté d'être près de la réalité.