cours n°1

26/11/2012 12:55

Histoire du cinéma

 

«La nuit du chasseur» Charles Langhton (1955)

«les innocents» Jacques Clayton (1961)

 

 

Lumière.-

«Sortir d'usine» (1895) caméra fixe, posée sur un pied. Unique plan.

«Repas de bébé» feuilles d'arbres bougeant au grès du vent.

«Démolition d'un mur» scène documentaire. Puis, même scène mais à l'envers.

«Le jardinier et le petit espiègles» (ou l'arroseur arrosé) Personnages bien devant la caméra

«arrivé au congrès»

«arrivée d'un train en gare» jolie perspective. Profondeur du champs. Se rapproche

«Partie d'écarté» plan fixe, bierre, jeu de carte.

«Barque sortant du port» plan fixe.

«Leaving Jerusalem» traveling arrière continu. Caméra posée sur le train. Profondeur de champ

«Pompiers à Lyon»

«Niagara» (1897)

«Spansih Bullfight» (1900)

 

 

Méliès (1861- 1918) porte le cinématographe au niveau du spectacle.

Faire du film, le support de l'imagination. Entretenir la relation avec les spectacles animés, forains et de magie. Qu'il va accoupler au cinéma. Illusions optiques ''les trucs'' .

Le cinéma ne s'ajoute pas au spectacle de magie, mais au contraire, le cinéma lui permet d'approfondir sa pratique de la magie, puisque par des trucs tout simple, il va pouvoir accroître l'illusion du spectateur.

Il fait du cinéma le support réel de l'illusion.

Thème de la fantasmagorie. Lune ayant un visage, papillons au corps de femme...

«escamotage d'une dame chez Robert Houdin» (1896)

«le voyage dans la Lune» (1903)

«la malle magique»

«diablories»

«voyage à travers l'impossible» (1904) bande coloriée, montages, univers fictif, décors très

détaillé, beaucoup d'éléments diversifiés. Film plus long.

 

Georges Méliès travaillait dans son studio, le premier de cinéma. Souvent des plans fixes et pas de profondeurs de champs. Acteurs jouent de manière frontale à la caméra. Méliès a créé se studio, mais suite à la guerre, les spectateurs n'étaient plus intéressés par ses films. Il fini par devenir vendeur de jouets. Il subit aussi la concurrence de Pathé et Gaumont. Environ 500 films jusqu'en 1913. A la fin de sa carrière, il en brûla une majeur partie (décors, films...)

Connu au niveau international. Public lassé.

Lumière le qualifia d'inventeur du spectacle cinématographique.

 

Économie et situation de tournage

 

Au début du 20 ème siècle, la star film, Pathé frères dont les studios se trouvent à Vincennes. Gaumont, le laboratoire Éclair.

Attraction de foire → vente des films. Les forains tournent de lieux en lieux, avec leurs films, et les passes jusqu'à usure du film.

Henri Langlois a fondé en 1936 la première cinémathèque ayant pour but de conserver, restaurer les films.

Les conditions de projection des films: d'abords dans les chapiteaux ou dans les cafés. Puis, au final, des salles de projections spécialement conçue pour diffuser les films.

Gaumont construit une salle ayant une capacité de 3 000 spectateurs. Et appareil de diffusion avec 2 bobines.

Nouvelles techniques en 1903 → allongement de la bobine, chargeur de 120 mètres (6 minutes) puis un de 300 mètres (15 minutes).

Plus les films sont longs, plus ils sont construits, élaboré. Moins sommaire. Raffinement du langage cinématographique. Le profil du public et ses goûts modifié , et de plus en plus citadins, exigeants.

Nouvelle désignation du cinéma en 1908: le 7 ème Art. (Canudo)

Théoriciens du cinéma ont réfléchis, pensé aux films.

Différents genres explorés dans cette période: mise en place du langage cinématographique

scènes de la vie quotidienne, films d'actualité, reportages (de guerre pas exemple), films publicitaires, scientifique, érotique, fictions diverses, narratives inspiré de la littérature et du théâtre, films expérimentaux (Man Ray)

 

3 éléments: souci de la narration, utilisation de points de vue différents, conscience de la présence de la caméra.

 

Premier film visionné,

un enfant joue avec la loupe de sa mémé → On change de point de vue, plan général ou en plan très rapproché, ce qu'il voit à travers la loupe est grossi.

 

Deuxième film,

pas besoin de cache, le spectateur comprend qu'il y a eu un zoom sur l'action.

 

Troisième film «le baiser dans le tunnel»

passage d'un train dans un tunnel.

Scène 1 entrée: travelling avant puis fondu au noir,

Scène 3 sortie, symétrique et inversé: ouverture au noir (du noir à l'image) .

Deux passagers en profite pour s'embrasser → frontalité, pas de profondeur, plan fixe.

 

Quatrième film

plan fixe à la première séquence: l'homme rêve, effet flou,

puis à la deuxième séquence: l'homme se réveille. plan fixe.

 

Cinquième film

la femme fais des clins d’œil aux spectateurs pour l'avertir de quelque chose.

Utilisation des échelles de plan.

effets spéciaux qui coupent avec le décors réaliste.

 

Sixième film

présence de la caméra, 3 plans fixes, le personnage s'approche et s'éloigne de la caméra. Il ouvre la bouche (gros plan) fondu au noir: puis mange le cameraman et la caméra.

Mais la caméra (paradoxe) continue de filmer. Pas de logique.

 

Septième film

«an interesting story»(1905)

plan fixe, l'homme lit un livre et se reverse son café. Puis une femme. Toujours plan fixe.

Il s'emmêle dans une corde à sauté parce qu'il lit....

il finit par se faire écraser (aplati) par un rouleau compresseur.

Des hommes en vélo, prennent leur pompe et essaye de le regonfler. Plan fixe. Film burlesque, beaucoup de gags et situations réaliste au début du film. A la fin, situation devient absurde.

Le personnage assure la continuité du décors.

 

 


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