cours numéro 1
Je précise que c'est une option du semestre 2, ce cours ressemble au cours d'histoire du cinéma, en plus léger.
Les origines du cinéma :
La salle de cinéma n'était pas la même que celle d'aujourd'hui. Même aujourd'hui nous sommes en évolution comme par adaptation de la salle par rapport au numérique et à la 3D.
La période muette.
Le cinéma né en 1895. Début de la psychanalyse (Freud). Aviation prend son essor. Grand bouleversement quel que soit le domaine. Pas reconnu comme un art à part entière, autonome. Perçu comme un moyen de transposer des œuvres de théâtres ou romans du 19ème siècle. Adaptation d’œuvre. Touche un plus large public et prend moins de risque. Le film aura un plus gros succès que le livre. Limite la prise de risque, les producteurs sont assez frileux et préfèrent adapter des livres déjà connu. Les Frères Lumières, arrivée du train, prise de vue fixe, le train arrive de face. Réaction dans la salle → peur, les gens fuient la salle. Ils ont réellement cru que le train fonçait vers eux. Perception d'un film se construit dans le temps et a beaucoup évolué. Le cinéma des débuts se cherchent dont ses premières cadences. Succession de photographies qui formes une suite d'images animées.
Début du cinéma, 12 images par secondes. Film un peu saccadé.
*Version documentaire/réaliste (Lumières)
*Version fabuleuse/fantaisiste (Méliès)
Questions très techniques au début. Équipement de prise de vue assez lourd. Caméra trop lourde donc elle reste fixe et les scènes se passent devant, avec le décors qui bougera et non la caméra. Les films sont beaucoup plus courts qu'aujourd'hui. Il va falloir attendre 1910 pour avoir des films kilométrique, un km de bobine, équivalent d'une heure. Le cinéma est aussi silencieux. Pas vraiment muet, car acteurs bavards mais qu'on entends pas. De grands gestes théâtralisés. Exagération pour être compris, transmettre des informations aux spectateurs. Paroles pas audibles, mais lisible. Introduction de cartons, d'inter-titre où était marqué les dialogues etc. Ensemble d'éléments qui viennent d'autres arts dans la salle de cinéma.
Théâtre au cinéma, Roman au cinéma... Et appel à ce qu'on appelait des «bonimenteurs» : des personnes qui prêtaient leur voix et donnaient un accent particulier aux dialogues (ils lisent les panneaux, ce sont en général des musiciens). Il vient vocaliser le film.
Le film silencieux permettait d'adapter localement le film. Assembler d'autre langages et donc il n'est pas reconnu comme un art à cause de ça. Grande diversités de films car accompagnement musical différent ainsi que les bonimenteurs qui sont différents et ont un accent différent par rapport à la ville où est représenté le film.
Grand bouleversement du cinéma, l'arrivée du parlant. Enregistrement sonore sur la pellicule. Fin des années 20. C'est un procédé qui vient des états-Unis. Alan Crosland «Le chanteur de Jazz» 1929. Un film qui s'auto-suffit. Fin des bonimenteurs, qui ne servent plus, fin d'une conception artisanale du film. Fin de l'aclimatisation du film, et d'un rêve qui voulait faire communiquer toute les races... Chaplin a longtemps été considéré comme le rêve d'une langue internationale, capable d'émouvoir toute les cultures. Le cinéma Russe (Eisenstein) valorise le petit ouvrier dont on ne parle jamais. Essaye de valoriser les petits gens.
Méliès, «voyage dans la lune» Prises de vues fixe...
Le corps et la voix / l'image et le son.
Analyser rapports du son à l'image et donc aussi du corps à la voix. Bande son et bande image. La bande son comprends différents éléments, dont la voix (tessiture de la voix), la musique, les bruits de fond (servent à la vraisemblance) et le silence → joue un rôle psychologique à l'image. Le silence accroît l'attention du spectateur. Il faut jouer sur équilibre entre les moments de son et les moments de silences. Impossible d'évoquer la voix sans évoquer le corps au cinéma, car la voix émane toujours d'un corps parlant. C'est ce qu'on appel au cinéma la combinaison audiovisuel. Le son renforce notre perception des images.
Quatre questions se posent quand on entend une voix.
*Qui parle ? Le locuteur.
*A qui s'adresse-t-il ? Le destinataire (dans le film) → diégèse
*Pouvons-nous voir qui parle ? Identification physique de la source sonore
*Quel est le lieu depuis lequel parle cette voix ?
Permet de cerner une identification audiovisuel, le canal : la fonction phatique. Cet énoncé oral par d'un personnage A à un personnage B-destinataire.